Communauté
: Groupe de personnes vivant ensemble et partageant
des interets, une culture ou un idéal communs.
Communautarisme
: Le terme «communautarisme» [désigne], avec
une intention critique, toute forme d'ethnocentrisme
ou de sociocentrisme, toute autocentration de
groupe, impliquant une autovalorisation et une
tendance à la fermeture sur soi, dans un contexte
culturel dit «postmoderne» où l'«ouverture»,
et plus particulièrement l'«ouverture à l'autre»,
est fortement valorisée [.]. Par ailleurs, le
«communautarisme» est défini par ses critiques
comme un projet sociopolitique visant à soumettre
les membres d'un groupe défini aux normes supposées
propres à ce groupe (telle «communauté»), bref
à contrôler les opinions et les comportements
de tous ceux qui appartiennent en principe à
ladite «communauté». La tyrannie de telle ou
telle «communauté» est un phénomène social observable.
Rappel à l'ordre communautaire : l'injonction
«tu dois penser et vivre à l'image de ta communauté»
est souvent lancée à des individus supposés
prendre «trop de libertés» avec ce qu'il est
communautairement convenu de faire et penser.
Autre traduction possible, en éthique de l'authenticité
: «Sois ce que tu es», le sous-entendu étant
que mon «être» m'est donné par l'ensemble de
mes appartenances. «Communautarisme» s'oppose
donc à la fois à «individualisme» et à «cosmopolitisme».
Mais le terme «communautarisme» désigne aussi
une idéologie dont la fonction est de légitimer
la reconstruction [.] des «communautés», dans
le cadre des États-nations modernes fondés sur
le principe normatif de l'homogénéité culturelle
et ethnique [.]. [.] La «communautarisation»
constitue une contestation interne de la construction
nationale
http://www.communautarisme.net
Egalité : Principe
selon lequel tous les hommes, possédant
une égale dignité, doivent être
traités de manière égale.
Egalitaire : Qui a pour but
l'égalité.
Spécisme/ Antispécisme
: Le spécisme (ou espécisme) est
un terme utilisé pour décrire
une discrimination fondée sur l'espèce
- presque toujours en faveur des membres de
l'espèce humaine (Homo sapiens) - par
analogie avec des termes comme racisme (fondé
sur la race) ou sexisme (fondé sur le
sexe).
En poussant le raisonnement à sa limite
extrême, ce constat fait encore l'impasse
sur le décès conjoint des milliards
de micro-organismes qui vivaient en symbiose
avec ces animaux. Pourtant quand on considère
que la moindre défécation peut
entraîner la mort de millions de bactéries
de notre flore intestinale, on conçoit
la difficulté de la démarche antispéciste.
L'homme étant incapable de survivre sans
tuer des être vivants, comment définir
lesquels ont droit à nos égards
sans tomber dans une forme de spécisme?
Comment tracer précisément la
frontière entre ce qui relève
de l'activité vitale pour l'homme et
ce qui n'est qu'un acte de confort indigne de
la souffrance occasionnée à d'autres
être vivants? Probablement dans une complexité
minimale du système nerveux, mais où
et comment la définir ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9cisme